Retrouvez les articles précédents de la série : 

• Artifakt est le parfait assistant droïde du sysadmin !
• Que signifie notre slogan “Deploy fast, stay online” ?

Dans cette série d’articles détaillant la raison d’être d’Artifakt, nous faisons le point sur notre histoire pour la partager avec vous. Après avoir récapitulé le chemin parcouru, il est temps de parler du futur d’Artifakt et donc de ce que contient notre feuille de route pour l’année 2022 ! Les feedbacks réguliers de nos utilisateurs, clients et partenaires ainsi que la vision de notre CEO nous permettent de définir un certain nombre de thématiques, que nous priorisions, puis répartissons sur l’année. Avec toujours un objectif principal : vous donner le pouvoir de déployer seuls des plateformes stables et performantes, toujours plus rapidement !

Déployer en autonomie, déployer plus vite

Le premier objectif de ce début d’année a été de faire progresser le produit sur deux axes : l’autonomie et la rapidité. En tant que premiers utilisateurs de notre plateforme, car nous utilisons Artifakt pour déployer Artifakt, nous avons souhaité rendre la console plus rapide afin d’accélérer nos tests et recettes et ainsi d’améliorer l’expérience pour vous. Avoir un produit rapide permet non seulement d’avancer plus rapidement dans les phases de conception, mais aussi d’améliorer considérablement vos temps de déploiement. 

La performance est un sujet critique pour votre application et est la quête constante des développeurs et des décideurs du numérique. Nous avons donc modernisé notre stack pour la passer entièrement sur l’orchestrateur Kubernetes afin de gagner en temps de déploiement, en maintenabilité, mais aussi en fiabilité. Nous avons également déplacé notre API interne d’Amazon Lambda à Kubernetes pour réduire le temps de chargement de nos pages et éviter certains “temps de chauffe” imposés par Lambda qui se traduisent par un premier accès lent à certaines pages. L’utilisation d’Artifakt nécessitant le chargement d’un grand nombre de pages, nous avons alors décidé de travailler sur tous les axes : le frontend pour réduire le temps de chargement des pages, le backend avec des mécanismes de build plus efficients et le design pour réduire le nombre de chargements.

Nous avons également cherché à diminuer la friction au niveau de l’interface utilisateur en mettant l’accent sur l’autonomie. En traçant les tickets les plus récurrents de notre support client, nous avons mis en place de nombreuses fonctionnalités permettant à nos utilisateurs de rester au maximum dans une situation de totale autonomie. On peut citer par exemple l’ajout de pages de monitoring pour nos services additionnels comme Redis, le transfert de propriété du workspace ou encore la purge des caches. Nous avons encore du chemin à parcourir sur cet aspect du produit, ainsi nous sommes en train d’améliorer l’UX/UI afin de rendre la console toujours plus facile d’accès et nous concentrons également nos efforts sur l’ouverture d’Artifakt au plus grand nombre via un plan d’essai gratuit qui permettra à tout le monde de tester Artifakt en toute autonomie !

Déployer en maîtrisant ses dépenses et monitorer ses déploiements

Pour la seconde partie de l’année, nous avons en ligne de mire le déploiement d’un système pay-as-you-go pour nous permettre d’ouvrir le produit avec la possibilité de convertir l’essai gratuit en une offre payante sans passer par les équipes commerciales. Nous prévoyons aussi de mettre en place un simulateur de coûts pour vous permettre de mieux anticiper vos déploiements. Il sera donc facile d’estimer le TCO et le ROI de notre solution vis-à-vis d’autres solutions de déploiement et d’hébergement plus traditionnelles. Ces deux fonctionnalités s’inscrivent dans notre volonté de transparence chez Artifakt, et nous souhaitons ainsi éviter l’effet “boite noire”, légion dans notre industrie. 

Nous avons par ailleurs l’intention de repenser notre système de monitoring. Chez Artifakt nous souhaitons une expérience de monitoring state-of-the-art, autant côté interface utilisateur que technologiquement parlant. Nous allons tout d’abord nous détacher des technologies propriétaires pour être en mesure de monitorer nos clusters Kubernetes. La personnalisation et l’exhaustivité seront de rigueur, pour ne jamais rien rater et investiguer de bout en bout sur vos plateformes si nécessaire, mais nous garderons aussi un œil particulier sur la redondance et la performance. Forts de notre propre expérience en tant qu’ingénieurs de production, nous souhaitons centraliser les sources d’informations en un seul endroit et le personnaliser pour chacun de vos usages. 

Enfin, un changement majeur sur cette deuxième partie d’année consiste à la mise en place de ce que nous appelons le multi-service. Aujourd’hui sur Artifakt nous ne pouvons déployer qu’en unitaire la plupart de nos composants. Nous souhaitons pouvoir déployer chacun de nos composants autant de fois que nécessaire : besoin d’un cluster Redis pour les sessions, et un autre pour une API métier ? Il sera possible de provisionner deux clusters différents. Besoin de plusieurs bases de données pour une même application ? Ce sera possible. C’est une véritable épreuve étant donné que nous devons construire l’interface correspondante avec discernement, et que la question du parallélisme de l’infrastructure est un défi de l’informatique moderne. Le jeu en vaut toutefois la chandelle, car cela permettra à Artifakt de devenir “any app” et de pouvoir accueillir toutes les applications quelle que soit leur taille et leur complexité : architectures microservices, applications mono-répo et plus encore. 

Déployer ensemble et déployer dans un écosystème

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. L’un des enjeux majeurs de la plateforme Artifakt est de permettre la coopération au niveau infrastructure et cela nous occupera sur la troisième partie de l’année. Nous souhaitons concevoir l’outil idéal pour permettre à des équipes de développeurs et leurs différents responsables (PO/RSSI/DSI) de travailler ensemble sur l’infrastructure, comme il serait possible de le faire sur un SI traditionnel. Nous avons donc en ligne de mire une gestion fine, mais simple des permissions, des droits et des audits d’activités qui sont critiques pour sécuriser la collaboration sur la plateforme.

Nous souhaitons également qu’Artifakt s’interface mieux à l’écosystème numérique moderne en proposant de nouvelles intégrations. Nous avons déjà l’intégration Slack, et nous pouvons connecter Github, Gitlab & Bitbucket pour déployer, mais nous souhaitons aller plus loin en permettant de connecter certains services mail, d’autres systèmes de messagerie, des systèmes de gestion d’appels et bien d’autres.

L’objectif étant que les composants qui gravitent actuellement autour de votre SI soient transposables et utilisables avec Artifakt, pour pouvoir faire plus que déployer n’importe quelle app : pouvoir intégrer Artifakt à n’importe quel SI. La liste des intégrations que nous souhaitons ajouter à Artifakt est longue et ne cesse d’évoluer, n’hésitez pas à nous faire part de vos idées dans notre formulaire de feedback !

Déployer partout, déployer résilient 

Une des parties les plus critiques de l’hébergement est la gestion des données métier. En effet, c’est ce qu’il y a de plus précieux et de plus confidentiel dans une entreprise. Les techniques à maîtriser sont nombreuses et les réglementations à respecter sont complexes : RGPD, archivage des données, anonymisation, import/export, redondance, réplication… Nous avons l’ambition de proposer un niveau de sécurité et de technicité très élevé sur nos infrastructures, et même si Artifakt permet déjà de gérer les données en toute autonomie, une partie s’effectue à l’extérieur de l’interface, c’est pourquoi nous souhaitons pouvoir proposer une interface de gestion des données dans la console. 

Enfin, le dernier objectif de l’année est de renforcer notre présence sur les autres clouds du marché : nous avons déjà des composants déployés sur tous les clouds de référence, et nous souhaitons d’ici l’année prochaine proposer un niveau de fonctionnalité équivalent sur toutes ces plateformes. Il existe une réelle difficulté à la mise en place du multi-cloud en entreprise : cette question est souvent discutée dans le futur, car elle amène une complexité colossale. Même dans les cas les plus simples avec 2 fournisseurs, en mode actif/passif sur des architectures simples, on se heurte immédiatement aux différences d’implémentations entre les fournisseurs : API différentes, composants managés différents, tarifications différentes et plus encore.

En tant qu’experts de l’hébergement cloud, notre dernier point de mire à 18 mois est donc logiquement d’ajouter de nouveaux cloud providers à nos déploiements et la gestion du multi-cloud, aussi bien en actif/passif qu’en actif/actif. Artifakt serait ainsi parmi les tout premiers hébergeurs à maîtriser ce mode de déploiement. 

2022 s’annonce en conséquence très chargée pour Artifakt, et nous mettons tous les moyens nécessaires en œuvre pour atteindre cette cible ambitieuse ! Nous espérons pouvoir faire en sorte que vous puissiez découvrir ces nouvelles fonctionnalités très bientôt. Si vous êtes intéressés par notre vision et que vous souhaitez essayer Artifakt, vous pouvez contacter nos équipes dès maintenant pour un essai !