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July 2022
7 min. read

[🇫🇷 FR] Top 10 des avantages du PaaS pour une agence web

Temoignage paas Maxime

Avant de rejoindre l’équipe Artifakt en tant que Product Manager, j’ai travaillĂ© 6 ans dans une agence web française, d’abord comme chef de projet, puis directeur de projet. J’ai gĂ©rĂ© plus d’une quarantaine de produits, applications mobiles, espaces clients, logiciels mĂ©tiers et sites e-commerce. Mes Ă©quipes faisaient un très bon travail dans les phases de dĂ©veloppement et livraient des applications de qualitĂ©. Par contre, la partie hĂ©bergement, que ça soit dans la mise en place ou la gestion de la production, posait toujours problème. 

Étant une agence de taille moyenne, personne n’était dĂ©diĂ©e Ă  la gestion de la production. Ce sont donc les dĂ©veloppeurs qui s’en occupaient et cela leur prenait de plus en plus de temps. De plus, nous avions du mal Ă  valoriser ces actions auprès des clients, pourtant, toujours plus exigeants quant Ă  la performance de leur infrastructure, le choix des hĂ©bergeurs et la mise en place de haute disponibilitĂ©. 

Nous utilisions plusieurs solutions IaaS (Infrastructure en tant que Service) du marchĂ© en fonction des besoins clients : Amazon Web Services, Microsoft Azure, Google Cloud Platform et Digital Ocean. Mais ces dernières, qui offrent une grande polyvalence, demandent nĂ©anmoins une rĂ©elle expertise en cloud computing que nous n’avions pas. 

Alors que j’ai vu le nombre d’outils SaaS utilisĂ©s en agence exploser : Google Workspace, Slack, Payfit, Alan, Github, Linear, Figma, Airtable, Notion… Le PaaS, en revanche, est un modèle encore trop peu rĂ©pandu. Pourtant, c’est maintenant pour moi un incontournable pour une agence web de taille moyenne. Si vous souhaitez en savoir plus sur les diffĂ©rences entre IaaS, PaaS et SaaS, je vous invite Ă  lire l’article suivant : PaaS vs IaaS vs SaaS – diffĂ©rences, avantages et limites.

Dans cet article, je vais vous expliquer en 10 points pourquoi j’aurais aimé gérer l’hébergement de mes applications web avec un PaaS comme Artifakt.

1/ Les développeurs doivent pouvoir se concentrer uniquement sur le code

Les dĂ©veloppeurs avec lesquels je travaillais devaient s’occuper des actions d’administration système. Ă€ chaque nouveau projet, il fallait mettre en place les diffĂ©rents environnements (develop, staging, production), configurer les domaines, le monitoring et les accès. Autant d’actions chronophages et rĂ©pĂ©titives que les dĂ©veloppeurs n’apprĂ©cient pas particulièrement et difficiles Ă  valoriser auprès des clients qui ne voyaient pas de valeur ajoutĂ©e directe sur le projet. 

De plus, une fois en production, l’application nĂ©cessite une surveillance particulière et doit s’adapter Ă  l’évolution du business (actions commerciales, croissance…). Cela demande, une nouvelle fois, aux dĂ©veloppeurs de savoir jongler entre plusieurs compĂ©tences. 

Comparé à tout cela, la création d’un projet avec Artifakt se fait rapidement et en toute autonomie, la gestion des environnements est simple, le déploiement est automatisé, le monitoring est dynamiquement configuré, un healthcheck est mis en place et l’auto scaling peut être également activé.

2/ Les agences ont déjà trop de responsabilités

La majoritĂ© de nos clients venaient nous voir pour lancer leur produit de zĂ©ro ou pour rĂ©aliser un projet annexe au sein de leur entreprise. Ainsi, nous devions concevoir, designer et architecturer l’application, choisir la stack technique et faire des choix stratĂ©giques sur les services tiers Ă  intĂ©grer. Ă€ chaque fois nous engagions notre responsabilitĂ© sur la rĂ©ussite technique du projet. Alors qu’il paraissait Ă©vident que les aspects marketing et commercial des projets n’Ă©taient pas Ă  notre charge, ce n’Ă©tait pas le cas pour l’hĂ©bergement. Bien qu’il s’agisse d’un sujet demandant des compĂ©tences et des moyens aussi spĂ©cifiques. 

Le partage des compĂ©tences est pour moi primordial, surtout dans les petites agences. 

Artifakt propose un système de responsabilitĂ© partagĂ©e, oĂą nous prenons Ă  charge la sĂ©curitĂ© et toute la gestion de l’intĂ©gralitĂ© de l’infrastructure sous-jacente en appliquant les bonnes pratiques reconnues comme telles par les experts du secteur. L’agence gère de son cĂ´tĂ© le code et les donnĂ©es des applications. 

Cela permet d’apporter un service de qualitĂ© auprès des clients sans multiplier les diffĂ©rents profils prĂ©sents au sein de l’agence. 

3/ Le prix d’une infrastructure cloud devrait être clair

La question des clients que je redoutais le plus était : “Combien va me coûter mon hébergement ?”.

Pour y rĂ©pondre, j’avais uniquement Ă  ma disposition les calculatrices de coĂ»ts des hĂ©bergeurs. Et je mets au dĂ©fi quiconque d’utiliser le AWS Pricing Calculator et d’arriver Ă  retrouver exactement le prix qu’il paiera Ă  la fin du mois en fonction des services souscrits. De plus, en dehors de cet outil, aucun prix n’est affichĂ© au moment d’ajouter ou modifier un service ou un serveur. 

Non seulement, il était difficile de répondre à la question du coût final de l’infrastructure, mais encore plus d’anticiper les augmentations de facturation en fonction de l’usage.

Chez Artifakt, en tant que Product Manager, il est pour moi primordial de donner de la visibilitĂ© sur les prix et que la console informe des consĂ©quences budgĂ©taires Ă  chaque modification effectuĂ©e sur son infrastructure. 

4/ Pouvoir tout gĂ©rer en un seul outil 

J’ai passĂ© des heures entre les diffĂ©rentes consoles des hĂ©bergeurs afin de calculer le coĂ»t de chaque client et de refacturer la bonne somme tous les mois. Il fallait jongler entre les diffĂ©rents fournisseurs, qui ont chacun leur manière de calculer l’usage et de le prĂ©senter. Non seulement, il fallait avancer la trĂ©sorerie, mais il y avait Ă©galement un rĂ©el dĂ©calage entre l’usage et la facturation. 

Artifakt permet de centraliser tout sur une seule plateforme, quels que soient les services choisis ou les zones gĂ©ographiques de dĂ©ploiement (mĂŞme en multi clouds). Vous n’avez donc plus besoin de gĂ©rer des comptes, les accès et la facturation sur plusieurs sites diffĂ©rents.

5/ Il faut dĂ©sacraliser la production 

En tant que chef de projet, j’étais frustrĂ© de ne pas avoir la main sur certaines actions comme la crĂ©ation d’un accès SFTP par exemple. Pour ce faire, il fallait demander aux dĂ©veloppeurs occupĂ©s sur une autre tâche. Ou alors planifier pour plus tard, mais perdre du temps en gestion de projet pour s’assurer du suivi de la tâche.

MĂŞme avec un tutoriel pour les chefs de projet, ces actions restaient compliquĂ©es et critiques, car elles pouvaient faire tomber l’infrastructure. 

Sur Artifakt, crĂ©er un accès SFTP, changer une variable d’environnement ou redimensionner une plateforme, ne sont pas des actions rĂ©servĂ©es aux dĂ©veloppeurs… mĂŞme en production. Ces dernières sont bien documentĂ©es, très simples Ă  rĂ©aliser via la console et ne peuvent pas avoir de consĂ©quences directes sur la disponibilitĂ© de l’infrastructure. 

6/ Less is more

MĂŞme après plusieurs utilisations, quand j’allais sur la console d’un hĂ©bergeur cloud, j’étais perdu. Il me fallait toujours plusieurs minutes pour trouver l’information ou le service dont j’avais besoin. 

En effet, les fournisseurs cloud proposent une multitude de services et veulent couvrir le plus grand nombre de besoins. Cependant, pour la majoritĂ© des applications, les agences n’ont besoin que de 3 catĂ©gories principales d’actions : dĂ©ployer, configurer sa plateforme (scaling, variables d’environnement, gestion des accès) et rechercher la cause en cas d’erreur ou de ralentissement (monitoring, logs et alertes). 

C’est pourquoi, pour Artifakt, j’aime appliquer la cĂ©lèbre citation d’Antoine de Saint-ExupĂ©ry : “La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien Ă  ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien Ă  retirer.” Il est important pour moi, de rendre l’interface la plus accessible possible afin de faire gagner du temps Ă  nos utilisateurs. 

7/ Il faut être alerté au bon moment

Le monitoring Ă©tait souvent la partie la plus nĂ©gligĂ©e lors de la mise en place de l’hĂ©bergement, car elle demande du temps pour ĂŞtre configurĂ©, mais aussi de l’expertise pour dĂ©finir convenablement les seuils des alertes. Tout le monde connaĂ®t la fable de “L’Enfant qui criait au loup”, Ă  force de recevoir des alertes tous les jours, lorsqu’il se passe rĂ©ellement quelque chose, personne ne s’en soucie. 

Sur Artifakt, le monitoring est dynamiquement configurĂ© Ă  la crĂ©ation d’un environnement et les seuils des alertes sont basĂ©s sur l’expertise et l’expĂ©rience de nos ingĂ©nieurs cloud. 

8/ Le coût d’un service doit toujours être justifié

J’ai observé ces dernières années, une opacification et une complexification dans la tarification des différents services de cloud computing

C’est pourquoi, l’approche FinOps se dĂ©veloppe. Cette dernière cherche Ă  trouver le bon compromis entre, d’une part, la performance et l’innovation, et d’autre part les dĂ©penses attribuĂ©es aux services cloud. Cependant, elle nĂ©cessite une connaissance approfondie des fournisseurs cloud et demande de nouvelles compĂ©tences. 

En utilisant Artifakt, les coĂ»ts de cloud computing sont optimisĂ©s en fonction de vos besoins. En effet, vous profitez directement des efforts FinOps que nous mettons en place de notre cĂ´tĂ© afin d’optimiser le prix que vous allez payer. 

9/ Ne jamais ĂŞtre seul  

Les problèmes les plus difficiles Ă  rĂ©soudre sur les projets que nous dĂ©veloppions, Ă©taient souvent liĂ©s Ă  l’hĂ©bergement. Par exemple, je travaillais sur un espace client oĂą il fallait savoir gĂ©rer des pics de trafic importants deux fois par jour. Ainsi, la majoritĂ© du temps, les serveurs Ă©taient surdimensionnĂ©s, et Ă  l’inverse, jamais suffisants lors des montĂ©es en charge. Le code Ă©tait rĂ©gulièrement retravaillĂ© pour essayer d’optimiser les performances, mais nous ne savions pas comment gĂ©rer cela d’un point de vue hĂ©bergement.

Chez Artifakt, il y a une Ă©quipe, composĂ©e de DevOps, ingĂ©nieurs cloud et Solution Engineer, qui peut vous accompagner dès le dĂ©but du projet et rĂ©pondre Ă  vos questions Ă  tout moment. 

10/ L’hĂ©bergement doit ĂŞtre un facteur d’innovation 

Pour les diffĂ©rents projets que je gĂ©rais, je m’étais fixĂ© une règle : une application doit ĂŞtre en production au maximum après 6 sprints. Il Ă©tait en effet primordial de la mettre entre les mains des utilisateurs finaux le plus rapidement possible afin de rĂ©colter des retours et mettre en place une approche d’amĂ©lioration continue. De plus, avant de se lancer dans le dĂ©veloppement de la solution finale, nous rĂ©alisons souvent des PoC (Proof of Concept) pour valider les aspects techniques. 

Ainsi, Artifakt peut ĂŞtre un rĂ©el levier d’innovation, il permet de mettre en place des infrastructures rapidement et de dĂ©ployer en continu, de nombreuses applications dans diffĂ©rents langages de programmation et secteurs d’activitĂ©s. Ainsi, le dĂ©lai de commercialisation (time to market) peut ĂŞtre rĂ©duit considĂ©rablement afin de tester des solutions, rĂ©aliser des PoC, dĂ©marrer un projet e-commerce… 

Cette liste n’est pas exhaustive, mais c’est pour tous ces arguments que j’aurais bien aimĂ© utiliser un PaaS plus tĂ´t. Le gain de temps, la facilitĂ© d’utilisation et la sĂ©curitĂ© sont des atouts qu’un hĂ©bergeur traditionnel n’avait pas rĂ©ussi Ă  m’apporter et que j’ai pu retrouver grâce au PaaS. Que vous soyez en agence web ou non, si vous voulez tester la solution Ă  votre tour, contactez-nous.

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